Certains fantasmes s’effacent comme des ombres. Celui-ci m’a laissée seule avec une serrure.Pourquoi certains inconnus nous hantent-ils après une rencontre fugace ?Que reste-t-il d’un fantasme une fois qu’il s’évapore ?Et si le désir n’était qu’une manière d’habiter l’absence ?Un texte sur ces toquades fugaces, ces obsessions qui disparaissent avant même d’avoir existé.
Enfant, devant l’écran noir et blanc, avec mes frères, nous regardions la série télévisée Casper. Le gentil fantôme. Ce personnage de fiction imaginé par Paramount Pictures nous fascinait, me fascinait tout particulièrement.
Il glissait à travers les murs, insaisissable, partout et nulle part. Il savait tout, voyait tout. Il n’appartenait à rien. Il traversait le monde sans le poids des guerres, sans l’empreinte du temps.
J’aurais voulu être lui. Libre. Légère. Transparente. Intouchable.
Je regardais ses errances, son sourire flottant dans le vide. Peut être cherchait-il à être aimé, à être vu autrement que comme une ombre ? Mais les vivants ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas. Moi, je ne l'étais pas. Puis plus tard, bien plus tard, je compris pourquoi il me fascinait tant.
Maha, Casper c'est l'ombre joyeuse, heureusement qu'elle existe cette ombre là. Libre et... lumineuse. Pour éclairer les décombres. Je t'embrasse très fort !!
Oui en effet, il m’est arrivé plus d’une fois d’observer des personnes intriguantes et d’imaginer leur quotidien, les petits gestes dans leur intimité qui constituent la personne qu’ils sont réellement, derrière le masque que l’on porte pour la société. Ce texte est très puissant et me parle beaucoup! Les photos qui l’accompagnent sont également très jolies.
Enfant, devant l’écran noir et blanc, avec mes frères, nous regardions la série télévisée Casper. Le gentil fantôme. Ce personnage de fiction imaginé par Paramount Pictures nous fascinait, me fascinait tout particulièrement.
Il glissait à travers les murs, insaisissable, partout et nulle part. Il savait tout, voyait tout. Il n’appartenait à rien. Il traversait le monde sans le poids des guerres, sans l’empreinte du temps.
J’aurais voulu être lui. Libre. Légère. Transparente. Intouchable.
Je regardais ses errances, son sourire flottant dans le vide. Peut être cherchait-il à être aimé, à être vu autrement que comme une ombre ? Mais les vivants ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas. Moi, je ne l'étais pas. Puis plus tard, bien plus tard, je compris pourquoi il me fascinait tant.
Maha, Casper c'est l'ombre joyeuse, heureusement qu'elle existe cette ombre là. Libre et... lumineuse. Pour éclairer les décombres. Je t'embrasse très fort !!
Oui en effet, il m’est arrivé plus d’une fois d’observer des personnes intriguantes et d’imaginer leur quotidien, les petits gestes dans leur intimité qui constituent la personne qu’ils sont réellement, derrière le masque que l’on porte pour la société. Ce texte est très puissant et me parle beaucoup! Les photos qui l’accompagnent sont également très jolies.
Merci Mademoiselle Papel, source inaltérable de fun et d'inspiration...!